Une fraction de seconde ou quelques mètres peuvent transformer une conduite ordinaire en un incident malencontreux. Que ce soit en raison de circonstances inévitables ou d’une perte de concentration momentanée, une collision peut se produire. Pour changer cela, le système de freinage d’urgence prolifère dans tous les segments de véhicules. Voici comment fonctionne cet équipement.
Qu’est-ce que le freinage d’urgence ?
Sommaire
Le système de freinage d’urgence, ou l’aide au freinage d’urgence, existe depuis une quinzaine d’années. Il a d’abord été proposé sur les voitures de luxe. Désormais, tous les modèles de voiture d’entrée de gamme en possèdent. Le système de freinage d’urgence est conçu pour arrêter ou ralentir un véhicule avant qu’il ne heurte un objet sur sa trajectoire.
Ce système fonctionne automatiquement, sans que le conducteur ni le moniteur n’ait à toucher la pédale de frein. Il peut également augmenter la force de freinage si le conducteur freine, mais pas suffisamment, pour éviter une collision. Tous les systèmes de freinage d’urgence détectent les véhicules. Beaucoup peuvent également détecter les piétons et les cyclistes, et informer le conducteur grâce à une alerte de collision avant.
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Qu’est-ce qu’une alerte de collision avant ?
L’arrêt soudain de votre voiture peut être surprenant. C’est pourquoi le système de freinage d’urgence est généralement associé à l’alerte de collision avant. C’est un avertissement qui est souvent signalé par un son, un signal visible ou un retour tactile.
Dans la plupart des véhicules, l’alerte de collision avant s’active un moment avant le système de freinage d’urgence. Cela permet au conducteur de savoir qu’une collision est imminente, lui permettant de réagir et d’appuyer sur les freins. Si l’action est insuffisante, le freinage d’urgence intervient.
Comment fonctionne le système de freinage d’urgence ?
Chaque constructeur automobile dispose de sa propre technologie de système de freinage d’urgence. Ce système peut utiliser plusieurs types de capteurs. Il peut s’agir de capteurs radar montés dans la calandre, le pare-chocs ou les bouches d’aération. De même, il peut être sous forme de caméras installées à l’intérieur du pare-brise, derrière la zone du rétroviseur.
Quelle que soit la méthode de détection, un logiciel calcule en permanence le potentiel de collision en fonction des données des capteurs. Les données sont ensuite utilisées pour déterminer si des objets se trouvent sur la trajectoire du véhicule.
Si un objet est détecté, le système peut alors déterminer si la vitesse du véhicule est supérieure à celle de l’objet qui le précède. Une différence de vitesse significative peut indiquer qu’une collision est susceptible de se produire, auquel cas le système est capable d’activer automatiquement les freins.
Dès que les paramètres sont remplis, le logiciel déclenche l’alerte de collision avant le système de freinage d’urgence. Certains systèmes ne fonctionnent qu’à faible vitesse, ce qui permet d’éviter les accrochages dans la circulation.
D’autres fonctionnent à des vitesses plus élevées et ralentissent le véhicule avant l’impact. Certains véhicules sont également équipés du système de freinage d’urgence en marche arrière. Ce système est plus une commodité qu’une amélioration de la sécurité. Il permet uniquement d’éviter les dommages causés par les chocs à basse vitesse lors du stationnement.
L’objectif d’un système de freinage d’urgence est de limiter les collisions. Ce système tente d’arrêter le véhicule à temps. Au minimum, il le ralentit pour réduire la gravité de l’impact. Par conséquent, il ne s’agit pas d’un substitut à une conduite attentive, mais plutôt d’un filet de sécurité.
